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Jouer de lours
dans les arbres à M. Ulysse, ctu possible!
Qui na jamais joué de
lours dans sa ptite vie ? Sa ptite vie
de ptit morveux. Dans nos petits villages,
cétait le sport national des enfants : y
coûtait rien lui aussi et cétait une prémisse de
base dans ce temps-là. Mais là où le bât blesse, cest quy avait des grands, quasi adolescents très avancés, des grands veaux quoi, qui avaient le culot de nous voler nos jeux (du moins leur nom). Je les ai vus une fois. Je ne me rappelle pas si Raynald était avec moi, ce qui serait bizarre, car on était toujours ensemble. Nétions-nous pas des jumeaux après tout, même sil était mon aîné de presque 2 ans? Oui les malcommodes de Juneau mais aussi des Collard - avec une hache et tout ça dans le bois à M. Ulysse Bouchard. Dans les arbres! Jai bien dit dans les arbres Le jeu était compliqué, mais fallait pas que M. Bouchard les poigne, car là il aurait eu bien raison de les étriper ou de les faire mettre en prison. Et la prison à LAscension, cétait le shérif Gilles Dessureault qui sen occupait: aussi bien ne pas y passer, pensions-nous dans nos petites têtes. Mais revenons au jeu en question. En effet, pour donner lours à un autre grand bedais de la gang qui était monté dans larbre, le bedais ourseur den bas devait le faire tomber en coupant larbre à grands coups de hache. Tout y passait: épinettes, bouleaux, trembles Aucune différence. Fallait donner lours à lautre, non? Si vous aviez vu les grandes éclaircies dans le bois ?!? Quand on joue, on ne sen aperçoit pas trop, mais après ça doit faire frémir quand on regarde le résultat, hein Gilles et Gaby? Si mman avait su ça de ses anges!!! Son plus vieux, son bras droit, son futur prêtre, et son deuxième plus vieux, le beau blond, lui avec sa belle frimousse blonde à la Elvis Presley (y smettait ti du " Brill Cream " dans ces circonstances-là?) Bref, cest certainement elle qui les aurait étripés et elle aurait eu raison. En tout cas, ils en auraient dit des chapelets pis des rosaires dans le coin. Ils nétaient pas des anges les plus vieux. . Mman a jamais su quoi que ce soit de tout ça Serait-on en train de dévoiler des secrets détat à léchelle planétaire. Les grands ne nous ont jamais menacés. Donc pour moi, on peut en parler maintenant |
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Les parties de drapeau quon na jamais pu finir
A-t-on pu finir une seule partie de
drapeau sans se faire crier par une des filles, vers
7 heures : " Gaby, Gilles, Raynald,
Claude, rentrez, cest le temps du
chapelet "? A jamais tombé au bon moment
cte job-là. Bon Dieu que cétait
honteux : on était les seuls, y me semble, à
devoir toujours arrêter de jouer justement au moment où
cétait le plus lfun. On navait rien quà commencer plus tôt, on me dira, mais cétait le chapelet qui nous courait après plus dbonne heure. Pas moyen de sen tirer. |
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Les bouteilles des " Passes Dangereuses "
Tous les vendredis, quand ppa
revenait des Passes, on devait (et cétait un
agréable devoir celui-là) aller laider à faire
le ménage de lautobus et le débarrasser des
bouteilles de bière et de liqueur vides. Mais jy pense tout dun coup (certains diront " yé pas vite "), ces bières-là avaient déjà été débouchées, donc bues dans lautobus ou dans les camps des Passes Et même si elles ont été débouchées aux camps, quest-ce quy faisaient avec de la bière aux camps ou (pas mieux!) dans lautobus? En tout cas, cétait agréable de ramasser et de stocker ces bouteilles dans le " tambour ", car on aurait de largent pour ça. En effet, quand le " tambour " était plein, on faisait venir Guay et on y vendait pour 12 piastres de bouteilles. Et avec douze piastres, quest-ce quon fait? On magazine dans les revues du temps et Raynald sachète un vrai pistolet à plombs. Maudit quil était beau ce pistolet. Mais y avait un ptit problème: quand on na plus de plomb et dargent, le revolver, y sert plus à rien, si ce nest de se faire ressasser quon navait rien quà sacheter des patins avec et comme ça notre argent aurait servi à quelque chose. À force de se le faire répéter, le fusil a été retourné par la poste et le catalogueux a accepté de nous le remplacer par de beaux patins neufs: nos premiers patins de gars à Raynald pis à moi. Y ont duré jusquau séminaire. On les avaient achetés assez grands pour quils grandissent avec nous autres. |
Je vais marrêter de
rêver ici.
Heye, cest extraordinaire de se rappeler de tels souvenirs
de notre enfance!
Salut!
Claude.